Alexandrine Belle-Étoile
À 27 ans, Alexandrine Belle-Étoile incarne l’élégance et l’ambition. Originaire de Curepipe, sur l’île Maurice, elle a choisi de s’envoler pour de nouveaux horizons et vit désormais à Dubaï. Depuis près de deux ans, elle travaille pour la prestigieuse compagnie aérienne Emirates, où elle évolue avec passion et détermination. Dans cette interview exclusive, elle nous partage son parcours, ses défis et ses rêves.
Comment s’est passé ton enfance? Quelle petite fille étais-tu? J’ai eu une enfance plutôt joyeuse, très positive avec une éducation complète, bien entourée de mon frère et de ma soeur qui ont dix ans de plus que moi. Toute petite, je devais avoir 7 ans, j’étais déjà intéressée par la mode, je regardais l’émission américaine « Top models Usa » présentée par Tyra Banks, je portais les chaussures à talons de ma maman, et je défilais dans le couloir de la maison. Au fond de moi, j’avais l’âme d’une artiste, j’aimais peindre, j’ai naturellement choisi d’étudier aux beaux-arts, pendant 4 ans. Ma famille m’a toujours soutenu dans le choix de mes études.
Quelles professions exerçaient tes parents ? Ma maman était enseignante, et mon papa était manager pour une compagnie dans l’agroalimentaire. Je pense que ma maman m’a beaucoup inspiré. Qu’est ce qui t’a donné envie de te présenter à une élection de Miss ? Je n’étais pas attirée ni motivée par les concours de beauté, je préférais le mannequinat, je faisais déjà des défilés et des photos pour des marques. Mais à force d’être encouragée par mon entourage, je me suis présentée à un premier concours en 2018, j’avais 21 ans, c’était le concours de Miss University Africa Mauritius. J’ai été couronnée, ce qui a déclenché en moi l’envie de continuer.
Tout s’accélère pour toi ? Après Miss University Africa Mauritius, je deviens Miss Maurice, ce qui m’ouvre la possibilité de participer à Miss Univers 2022 et représenter mon île que j’aime tant. Je poursuis l’aventure en me présentant à Miss Supranational 2022 en finissant dans le top 10. Ma famille qui m’a toujours soutenu, était très fière, mais surtout elle me voyait m’épanouir dans ce milieu.
Tu deviens une star dans ton pays, le regard sur toi change, tu es observée, jugée peut-être ? Comment as-tu vécue tout ça ? Il est certain que tu es observée, mais je faisais abstraction à tout ça, je profitais au maximum des moments avec mes amis et ma famille. Les gens et même les médias ont toujours eu beaucoup de respect, et de mon côté, je faisais attention à ce que je partageais sur les réseaux. Je souhaitais avant tout promouvoir l’art, avec la plate-forme que j’avais créé, et qui avait pour but de soutenir les femmes mauriciennes, et les aider à se lancer dans leurs propres business. Je ne peux pas dire que ça a changé ma vie, mais j’ai pris confiance en moi, je n’ai pas peur de relever des défis. Mais sur un point de vue professionnel, ça ne m’a pas ouvert plus de portes.
Quelles sont les relations entre les participantes, pendant les concours et après le résultat de l’élection? As-tu gardé de bonnes relations avec certaines ? Concernant Miss Maurice, c’était très simple, l’ambiance entre filles était saine. Pour Miss univers, quand tu arrives là-bas, c’est une autre dimension, les enjeux ne sont pas les mêmes, tu sens déjà le favoritisme qu’il y a pour certaines candidates, qui sont présélectionnées et qui font déjà des interviews avec de plus gros médias. Certaines ont toute une équipe qui s’occupe d’elles, maquilleurs, coiffeurs, stylistes, photographes… Nos relations entre miss étaient plutôt agréable et amicale, j’ai conservé des liens avec certaines filles.
Quelles sont les difficultés ou les contraintes d’être une reine de beauté? Est ce qu’il y a une attente ou une pression sur tes épaules ? Un emploi du temps très chargé, entre les entretiens, les shooting et mon métier d’artiste. On n’est un peu livrée à soit même, on se met la pression toute seule, on veut tellement bien faire, pour rendre fière ses parents, ses amis et son pays. Et puis, il faut toujours être prête, c’est un peu comme aller au combat, tu dois toujours être maquillée, ton quotidien devient une scène de spectacle
Ta vie a changé ? Des nouvelles opportunités ce sont-elles proposées à toi ? Malgré, les pronostics du site de Missology, qui me voyait faire partie du top 5 à Miss Universe, et tous les retours médiatiques positifs, je ne peux pas dire que j’ai reçu de vraies opportunités intéressantes dans le milieu de la mode. J’ai vécu des expériences incroyables, je suis allée aux Etats-Unis pour la première fois, à Los Angeles, j’ai fait la formation pour être Miss, je suis également allée à New-York, à la Nouvelle-Orléans pour le concours. Mais au final, rien de très concret par la suite.
Tes ambitions ont-elles changées ? Non, je garde mon rêve et mon ambition de continuer à promouvoir l’art, à travers l’entrepreneuriat et d’aider les femmes mauriciennes avec ma plateforme « Art Brave ». Je continue à peindre. Raconte-nous ta vie à Dubai ? Je suis logée par la compagnie en collocation avec une autre hôtesse. J’ai un contrat de trois ans qui est renouvelable. Et je suis aussi ambassadrice, je fais partie du « Business Promotions Team » c’est un groupe qui va représenter la compagnie lors des événements à travers le monde… J’ai fait ma première représentation en avril 2024 à Monaco pour la Rolex Monte-Carlo Masters, c’est un tournoi de tennis sur terre battue. Et je passe mon temps libre à la plage.
Pour finir, quelle est ta couleurs préférée ? Turquoise
Quel est ton film préféré ? « L’étrange histoire de Benjamin Button » un film du réalisateur David Fincher avec Brad Pitt et Cat Blanchett. Quel est le morceau de musique que tu écoutes en boucle ? J’aime beaucoup, les musiques de DEZIL et mon morceau préféré San ou (La rivière)
Interview et crédits photos = Asma Ayroles
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