Léa François, Comédienne

À la découverte de la comédienne et maman Léa François que vous avez sûrement pu apercevoir dans la série «Plus belle la vie».

COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT VOTRE PASSION POUR LA COMÉDIE ET L’ART DRAMATIQUE ? J’ai commencé dans ce métier par hasard alors que je n’avais que 6 mois. Ma mère à répondu, pour le fun, à une annonce de magazine où ils cherchaient un bébé pour une pub, ça a fonctionné et la production nous a conseillé de rentrer dans une agence pour régler les histoires de contrats auxquelles mes parents ne connaissaient rien. J’ai donc eu mon 1er agent à 6 mois et j’ai depuis, toujours eu la chance d’enchainer les tournages. J’adorais ça mais c’est à l’âge de 12 ans que c’est vraiment devenu une passion et que j’ai décidé que plus tard, je ferai ce métier !

QUELLE A ÉTÉ VOTRE PLUS GRANDE RÉUSSITE PROFESSIONNELLE JUSQU’À PRÉSENT ? D’avoir interprété le rôle de Barbara dans Plus Belle La Vie pendant 14 ans. Ça a été une aventure folle et très formatrice. J’ai appris tant de choses sur cette série, j’ai donné la réplique a tellement de partenaires, j’ai pu explorer une palette de jeu énorme à travers les différentes intrigues qui m’ont été confiées, puis j’ai rencontré un public qui m’a portée et qui continue de me suivre dans mes différentes aventures télévisuelles et théâtrales. C’est précieux !

QUELS SONT LES DÉFIS QUE VOUS AVEZ RENCONTRÉS EN TANT QU’ACTRICE ET COMMENT LES AVEZVOUS SURMONTÉS ? J’ai l’impression qu’on en rencontre tous les jours des défis dans ce métier. J’ai déjà eu la chance de jouer une lieutenante, une jeune femme juive pendant la seconde guerre mondiale, une SDF, une orpheline, une alcoolique… On doit faire croire à tout même quand on se pose des questions. Ne jamais montrer au public que l’on doute, c’est selon moi le plus gros défi !

COMMENT CHOISISSEZ-VOUS VOS RÔLES ET QU’EST-CE QUI VOUS ATTIRE DANS UN PERSONNAGE ? Je regarde plutôt les projets que les rôles en eux-mêmes. Si le projet me plaît, je fonce et je bosserai avec la même ferveur mon personnage qu’il soit sympa ou antipathique, coupable ou innocent. C’est mon travail de le défendre quelque soit son histoire et ses tares. Évidemment j’aime les nouveaux défis et les choses inédites… On verra ce que l’avenir me réserve !

COMMENT AVEZ-VOUS ÉVOLUÉ EN TANT QU’ACTRICE DEPUIS VOS DÉBUTS ? Mon parcours est particulier puisque j’ai commencé enfant. J’ai donc appris beaucoup de choses «sur le tas». À l’adolescence je ressentais un manque de légitimité puisque je n’avais jamais pris de cours, mais j’ai beaucoup travaillé pour y remédier à coup de stages, d’écoles, de projets. Aujourd’hui, je pense pouvoir dire que j’ai confiance en moi.

QUEL CONSEIL DONNERIEZ-VOUS À QUELQU’UN QUI SOUHAITE DEVENIR ACTEUR DE TÉLÉVISION ? Déjà je lui conseillerai de ne pas forcément se cantonner à la télévision, ce métier est tellement difficile, ouvrons le champs des possibles ! J’ai eu la chance de faire du théâtre, du cinéma et de la télévision et même si c’était des approches et des manières de travailler différentes, c’est le même métier. Je lui dirai aussi de prendre des cours de théâtre, d’essayer de trouver un agent, de faire la chasse aux castings, bref de foncer et de croire en ses rêves. Même si je pense qu’il est toujours important d’avoir un plan B en parallèle histoire de pouvoir manger et ne pas déprimer si tout ne décolle pas forcément tout de suite.

QUELS SONT VOS PROJETS FUTURS EN TANT QU’ACTRICE ET COMMENT ENVISAGEZVOUS VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL ET PERSONNEL ? J’ai plusieurs projets dont je ne peux pas encore parler mais je peux déjà vous dire que je serai en tournée l’année prochaine avec une pièce d’Eric Assous qui s’appelle «Les Guêpes» ! Je vous communiquerai les dates via les réseaux sociaux d’ici cet été. Et comment j’envisage l’avenir ? En continuant de faire mon métier c’est sûr, dans l’idéal comme je le fais en ce moment sur les planches et devant les caméras. Et évidemment c’est un sacré challenge d’organisation lorsque l’on vit en couple avec deux enfants et que l’on veut garder du temps à leur consacrer évidemment.. Mais j’y crois!

QUEL RÔLE AVEZ-VOUS PRÉFÉRÉ INTERPRÉTER JUSQU’À PRÉSENT ? C’est très difficile car chaque tournage, chaque pièce a une saveur particulière, mais je garde un souvenir ému du tournage de l’Instit. J’avais 12 ans, je m’étais coupé les cheveux très court pour ce rôle de garçon manqué et pour la première fois mes parents n’étaient pas avec moi sur le tournage. J’ai vraiment eu l’impression de découvrir le métier sur ce film, ça a été un déclic. Quand je suis retournée au collège, après deux mois d’absence, on s’est un peu moqué de moi avec mes cheveux courts et ma tête de garçon. Qu’importe, je venais de vivre l’expérience la plus dingue de toute ma vie et de trouver ma vocation.

VOTRE MAMAN EST AUTEURE. RACONTEZNOUS EN QUELQUES MOTS SON HISTOIRE. Mes parents sont venus s’installer sur l’île de la Réunion en 2018. Je pense que cette île a inspiré ma maman puisqu’elle y a écrit ses deux premiers romans. Elle n’a pas fait de grandes études, ne connaissait rien à l’édition pourtant elle a auto-édité son premier roman «Les jours où je suis née» qui a tellement cartonné (il est devenu best-seller de l’auto édition puisqu’elle en a vendu plus de 10000 exemplaires) qu’elle a été approchée par plusieurs maisons d’édition. C’est avec Hugo Roman qu’elle a choisi de collaborer. Aujourd’hui son second roman «Vous n’aurez pas mon âme» rencontre un joli succès également et pour tout vous dire, je suis en train de lire en exclu son troisième!! Quand je vous dis qu’il faut croire en ses rêves.