# Namaste
Influence rime avec confiance
La jeune startup réunionnaise #Namaste souffle un vent nouveau dans le monde de la communication. C’est une agence digitale spécialisée dans la création de contenu et le marketing d’influence, avec 8 influenceurs en exclusivité.
8 Influenceurs
De la Réunion et Métropole
DES MILLIERS
DE FOLLOWERS
SUR INSTAGRAM
Caroline Sangarin et Radjah Souprayenmestry se connaissent depuis le collège et étaient dans la même classe au lycée Moulin-Joli à La Possession. Elle a ensuite fait un double master (audiovisuel et cinéma à l’ILOI, information et communication à Aix-Marseille) et lui un master en marketing du luxe (EIML Paris). Ils ont chacun commencé leur vie professionnelle, essentiellement en région parisienne, quand est arrivé le covid.
En Chinois, crise se dit Wei-Ji, c’est-à-dire danger-opportunité, et cela définit parfaitement la naissance de l’agence #Namaste en novembre 2020, en pleine crise covid: «On rêvait depuis un moment de créer notre boîte et là, c’était l’occasion ou jamais. Le covid a complètement bousculé les habitudes de communication, les gens se sont mis à acheter davantage en ligne, les entreprises ont compris l’importance d’avoir un site marchand, mais aussi que ce n’était pas suffisant, qu’il fallait être présent sur les réseaux sociaux, avoir du contenu, donc nous avons créé le Groupe Namaste (parce que nous avons plein de projets de développement) et #Namaste, notre marque commerciale».
La startup propose toute une panoplie de services premium à destination des entreprises. Premium parce que le suivi est optimal: «Internet ne s’arrête jamais, alors nous sommes 24/7/365». Il y a la disponibilité, il y a aussi l’expertise. Caroline et Radjah sont les chefs d’orchestre mais ceux qui jouent les instruments ce sont surtout les influenceurs, dont 8 sous contrat d’exclusivité, comme par exemple Maéva Moinache.
Crédit: Kheemal
Elle a fait ses preuves dans le mannequinat et est influenceuse dans le domaine du lifestyle, des voyages et du sport, avec des valeurs fortes auxquelles elle tient beaucoup, comme par exemple le droit des femmes. Maéva a 33.000 followers sur Instagram et surtout un fort taux d’engagement. Elle a su créer une réelle relation de confiance avec ses abonnés, qui suivent ses conseils: «Je suis comme une grande soeur, ou la meilleure copine».
N’allez pas croire qu’être influenceuse se limite à poster deux ou trois posts par jour avec des photos et des hashtags, non, c’est comme au cirque: l’acrobate fait un double salto avec élégance et un grand sourire, mais cela demande des heures et des heures de travail tous les jours pour arriver à cette apparente facilité. L’influenceuse doit jongler entre le brief envoyé par la marque, la production de contenus originaux et les différents plannings de post, c’est un travail « full time »
Radjah et Caroline expliquent qu’une grande partie du travail de l’agence consiste à penser des stratégies créatives, à faire des castings d’influenceurs bosseurs qui matchent avec les entreprises qui font appels à leurs services, et qui sont très diverses : le groupe Ghanty, Bioderma Réunion, les champagnes Nicolas Feuillate pour la partie marketing d’influence ; ou SBTPC, les rhums arrangés Blard, l’appli Bat’Karé pour la partie communication et production de contenus. «Cela commence souvent avec une opération one shot, c’est normal, il faut faire ses preuves, et puis cela peut déboucher sur des contrats à l’année, car ils voient qu’il y un réel retour sur investissement.
Crèdit: Norman de bourbon
Crédit: Héléne Clèment
Crédit: Kheemal
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