Il rentre à La Réunion, le cœur gonflé à bloc et ouvre en 2015 un premier établissement à Saint-Gilles, avec son frère Fabrice. L’originalité de leur restaurant japonais est que tout est fait maison, avec du poisson frais (livré trois fois par semaine par des pécheurs locaux), tout est pré- paré sous les yeux du client et on peut manger, sur place ou à emporter, des sushi, mais aussi des gyoza (raviolis frits), des miso (soupes), des yakitori (brochettes), des «california rolls» foie gras, et plein d’autres spécialités étonnantes. Le public réunionnais est conquis, en redemande et dès 2017, un deuxième établissement ouvre ses portes, à Saint-Denis.

Charles Guéry rejoint l’entreprise familiale, avec un profil plus technique (master encadrement-management), ce qui permet en septembre d’ouvrir un troisième restaurant, rue Victor le Vigoureux à Saint-Pierre, et faire évoluer les deux autres restaurants. Celui de Saint-Gilles déménage et s’installe en un point stratégique, rue des Seychelles à l’Ermi- tage , et celui de Saint-Denis s’installe début 2023 dans l’ancien restaurant «Chez Piat», 60 rue Pasteur.

De 20 salariés, l’entreprise va passer à 35 car Sushi d’Art a prévu 4 services (petit déjeuner, déjeuner, après-midi, soirée) 7 jours sur 7, jusqu’à 21h30 et avec seulement 2 jours de fermeture dans l’année, le 25 décembre et le 1er janvier.

Sushi d’Art est la preuve que l’on peut vivre de son art, vivre de sa passion!